Bienvenue sur Africanews

Merci de choisir votre version

Regarder en direct

Infos

news

Report demandé pour la formation du gouvernement d'union en Libye

Report demandé pour la formation du gouvernement d'union en Libye

Libye

Cette requête a été émise par le Premier ministre Fayez el-Sarraj qui dit avoir besoin d’une semaine supplémentaire.

Le Premier ministre libyen désigné, Fayez el-Sarraj, a demandé lundi un délai d’une semaine supplémentaire pour former un gouvernement d’union nationale, afin de mettre un terme à la crise qui secoue actuellement la Libye.

Le Conseil présidentiel dirigé par Sarraj devait soumettre ce mercredi la liste des membres de cette nouvelle équipe gouvernementale, réclamée par la communauté internationale.

Un premier gouvernement de 32 ministres avait été annoncé le 19 janvier, mais il a été rejeté six jours plus tard par le Parlement reconnu par la communauté internationale et basé dans l’Est du pays.

Les députés avaient demandé à Fayez el-Sarraj de leur présenter une équipe plus restreinte, relançant ainsi les discussions pour trouver le délicat équilibre entre les régions et les différentes tendances politiques.

Un membre du Conseil a affirmé avoir “besoin de plus de temps pour se concerter” au sujet des candidats. Composé de neuf membres, le Conseil présidentiel a été créé après la signature en décembre à Skhirat, au Maroc, d’un accord politique sous l‘égide de l’ONU. Selon les termes de cet accord, la Chambre des représentants – le Parlement réfugié dans l’Est du pays – devait devenir le principal organe législatif, tandis qu’un Conseil d’Etat aurait un rôle consultatif.

Les pressions pour la formation du gouvernement d’union en provenance d’Occident et d’Afrique se sont multipliées ces dernières semaines. Les uns et les autres craignant tout particulièrement la montée en puissance en Libye du groupe jihadiste Etat islamique (EI).

Cinq ans après la chute de Mouammar Kadhafi, la Libye reste divisée entre un gouvernement autoproclamé à Tripoli et un gouvernement reconnu par la communauté internationale, qui a trouvé refuge dans l’Est, près de la frontière égyptienne.

Voir plus