Un député ghanéen assassiné

Au Ghana, l’assassinat d’un député soulève des interrogations sur la sécurité des parlementaires.

Joseph Boakye-Danquah-Adu, un député de l’opposition a été retrouvé mort à son domicile, ce mardi à Accra. Pour ses collègues, la mort de ce parlementaire du Nouveau Parti Patriotique (NPP) soulève la question de la sécurité des députés. Ceux-ci devraient être gardés par des policiers en plus des agents de sécurité, affirme Samuel Atta Akyea, député d’Abuakwa Sud. Une enquête a été ouverte pour déterminer les circonstances encore floues de l’assassinat du député. Les deux agents de sécurité de la maison et trois femmes suspectés d’avoir pris part au crime sont entendus par la police.

Les responsables du NPP ont ordonné que les drapeaux du parti soient en berne dans les différentes circonscriptions et les bureaux régionaux. Par ailleurs, la direction a souhaité une accélération de l’enquête pour déterminer les circonstances de la mort du parlementaire.

Joseph Boakye-Danquah avait déjà été victime d’une agression en 2010. Difficile pour l’instant d‘établir un lien entre les deux faits. A cette époque trois personnes avaient été arrêtées et condamnées à payer des amendes. Le défunt député a d’abord servi en tant que ministre des Affaires Sociales et député d’Abuakwa Nord entre 2000 et 2008. A la suite d‘élections législatives il perd son poste mais quatre ans après en 2012 il revenait à l’Assemblée nationale.