Bienvenue sur Africanews

Merci de choisir votre version

Regarder en direct

Infos

news

Mali : l'accord entre le Gatia et la CMA pose problème

Mali : l'accord entre le Gatia et la CMA pose problème

Mali

Les ex-rebelles du Gatia exigent que soit notamment communiqué le nombre de soldats qui doivent sécuriser la ville de Kidal, conformément à l’esprit de l’accord signé samedi dernier.

Au Mali, l’accord signé samedi dernier à Kidal entre la CMA et le Gatia semble ne pas faire l’unanimité.

Après la crise qui durait depuis quelques jours suite à l’entrée d’une centaine de combattants du Gatia dans cette ville du Nord du Mali, les groupes armés sont parvenus ce week-end à un accord sur une gestion commune de Kidal.

Seulement, les responsables de l’ex-rébellion du Gatia, qui devrait participer à la sécurisation de la ville, exigent une nouvelle discussion.

Il est question pour eux de préciser le nombre de soldats et de véhicules que le CMA devrait conserver à Kidal. Ils demandent par ailleurs que soient publiés les noms des quartiers concernés ainsi que la date du début de ces opérations.

Pour sa part, la Convergence des Mouvements de l’Azawad a estimé que la question avait déjà été réglée : “Nous étions d’accord pour ne pas donner de chiffre précis, mais c’est la grande majorité qui doit s’en aller”, a affirmé un porte-parole de la CMA. Le mouvement a aussi souhaité que cette “nouvelle discussion” soit reportée à la fin du mois, précisément au 23, lorsqu’une cérémonie permettra de rassembler les chefs militaires des mouvements.

Le principal point de l’accord signé entre Gatia et CMA a porté sur l’engagement de l’ex-rébellion à alléger son dispositif militaire à Kidal. Ce retrait partiel a d’ailleurs commencé dès dimanche.

La signature d’un accord de paix entre les groupes rebelles en mi 2015, était censée mettre fin à l’instabilité dans le nord du Mali.

Le nord du Mali était tombé en mars-avril 2012 sous la coupe de groupes djihadistes après la déroute de l’armée face à la rébellion.

Les mouvements islamistes en ont été en grande partie chassés par l’intervention militaire internationale lancée en janvier 2013 à l’initiative de la France et qui se poursuit actuellement. Mais des zones entières échappent encore au contrôle des forces maliennes et étrangères.

Voir plus