Burkina Faso
Les juges qui instruisent le dossier du putsch manqué de septembre au Burkina Faso n’ont subi “aucune pression” en vue de lever le mandat d’arrêt international lancé contre le président de l’Assemblée nationale ivoirienne Guillaume Soro.
Le parquet du Tribunal militaire de Ouagadougou est catégorique. Il ne subit “aucune pression” pour lever le mandat d’arrêt lancé le 8 janvier dernier contre le président de l’Assemblée nationale ivoirienne.
L’affaire visant Guillaume Soro – soupçonné d’avoir soutenu la tentative de putsch du 17 septembre 2015 contre le gouvernement de transition du Burkina Faso – est instruite “en toute indépendance”.
“Le succès de l’instruction, c’est le succès de toute la procédure et le juge d’instruction qui a posé un acte ne peut lui-même l’annuler ou le retirer du dossier”, a rappelé le procureur, Norbert Koudougou.
Le Tribunal militaire de Ouagadougou souhaite l’extradition de Guillaume Soro, mais le pouvoir à Abidjan ne l’entendrait pas de la même oreille.
Des tensions palpables donc entre les deux pays, que le président burkinabè récemment élu, souhaite apaiser.
En marge du Sommet de l’Union africaine (UA) fin janvier, Roch Marc Christian Kaboré a déclaré que “ce dossier” serait traité par” voie diplomatique”.
La justice burkinabè s‘était saisie de l’affaire suite à des fuites d’enregistrements téléphoniques ; des écoutes attribuées notamment à Gilbert Diendéré, le général à la tête du putsch manqué, et à Guillaume Soro.
Ce coup d‘État avait été mené par le Régiment de sécurité présidentielle (RSP), ancienne garde prétorienne de l’ex-président Blaise Compaoré, chassé du pouvoir fin octobre 2014 par la rue après 27 ans de règne.
Aller à la video
Mali : Issa Kaou N'Djim arrêté pour ses critiques contre le Burkina
01:04
Mali : les militaires coupent le signal de la chaine privée Joliba TV
08:18
L'actualité panafricaine du 25 novembre 2024 [Africanews Today]
01:49
CPI : quel impact suite au mandat d'arrêt contre Netanyahu ?
01:45
Burundi : 477 détenus de Muramvya libérés pour désengorger les prisons
Aller à la video
Ghana : la Cour suprême confirme la majorité du parti présidentiel