Nigéria
Marqués par les atrocités de Boko Haram, de nombreux déplacés ont peur de retourner vivre dans leurs maisons.
Maïduguri capitale de l’Etat de Borno au Nord du Nigeria, voit arriver chaque jour de nouveaux déplacés fuyant les exactions de Boko Haram.
Pour la plupart, ils ont vécu l’horreur dans leurs villages situés dans la région du lac Tchad, ou à l’Est vers la frontière camerounaise.
Malgré les conditions de vie difficiles dans les camps de réfugiés, ils excluent tout retour dans leurs maisons. C’est le cas de Bitrus Yakubu, originaire de Baga dans l’Extrême-nord du pays. “Si aucune mesure n’est prise, pourquoi me jeter dans la gueule du loup ? C’est seulement une fois que Baga sera sécurisé et que tout sera rentré dans l’ordre qu’on pourra y retourner”, a-t-il martelé.
Ceux qui ont essayé de retourner dans leurs villages sont revenus peu de temps après. Car les insurgés n’ont rien épargné sur leur passage. “Ils ne veulent plus partir parce que leurs maisons ont été brûlées. Ils n’ont plus rien. Certains sont partis puis revenus au camp faute de nourriture”, explique Elisabeth Antiza, une bénévole travaillant dans un camp de réfugiés de Maïduguri.
Depuis 2009, l’insurrection de Boko Haram a fait plus de 17 000 morts et près de 2,6 millions de déplacés.
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