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La Grande-Bretagne et le Japon à Rio 2016 malgré la menace Zika

Brésil

Malgré la présence du virus Zika qui menace et sème le doute quant à la tenue des Jeux olympiques de Rio, en août prochain, la Grande-Bretagne et le Japon ont indiqué qu’il n’est pas question pour leurs athlètes de renoncer aux joutes.

Pour la Grande-Bretagne et le Japon, le virus Zika est encore loin d‘être un obstacle aux Jeux olympiques. En dépit de la menace et du doute que laisse planer l‘épidémie qui fait des ravages au Brésil, les deux pays ont réitéré l’engagement et l’enthousiasme de leurs athlètes à être au rendez-vous de Rio de Janeiro en août prochain. « Les athlètes britanniques ne sont pas réticents à participer à Rio. Nous avons une fière tradition d’avoir été à tous les Jeux olympiques depuis 1896 – hiver comme été – et tous les athlètes britanniques s’en réjouissent. Et oui, la question actuelle sera discutée entre les comités nationaux olympiques, nous en parlons et travaillons étroitement avec le comité d’organisation et d’autres organismes à Rio », a déclaré le président de l’Association olympique britannique, en marge d’une visite au Japon.

Le Japon reste également sur la même position. Alors que des rumeurs de boycott avaient commencé à circuler, le président du Comité olympique nippon a déclaré qu’il n’en était rien. Pour Tsunekazu Takeda, il n’a jamais été question de renoncer au prochain rendez-vous carioca. « Boycotter les Jeux olympiques ? Je n’ai jamais entendu parler de ce sentiment chez les athlètes japonais. Nous essayons de travailler dur pour être meilleur à Rio », a rassuré le patron du Comité olympique japonais. Les deux dirigeants envoient ainsi un message fort à l’endroit de ceux qui plaident pour l’annulation des prochains JO en raison de l‘épidémie du virus Zika qui touche plus d’un million et demi de personnes au Brésil.

Sebastian Coe et Tsunekazu Takeda se prononçaient à l’occasion de la signature d’un protocole d’accord devant permettre aux athlètes britanniques d’avoir accès aux infrastructures japonaises en vue des JO de 2020, prévus à Tokyo. Les responsables japonais connaissent quelques difficultés liées aux coûts de la construction des stades et également au budget. Mais, Sebastian Coe a invité les autorités nippones à ne pas faire l’amalgame entre coût et investissement au moment de l‘évaluation de la situation financière. « Une grande partie des Jeux olympiques concerne l’investissement dans la ville, au niveau des populations, dans les infrastructures. Or, le coût, c’est le budget de fonctionnement dont le comité local d’organisation est responsable, et qui provient ostensiblement du secteur privé. Donc, j’ai tendance à penser non pas en coût, mais un investissement dans l’avenir de la ville et de l’avenir du sport national », explique M. Coe.

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