Egypte : le défi d'une femme haltérophile

Du tennis à la natation, Neveen al-Baz, cette Egyptienne plusieurs fois médaillée d’Afrique dans ces deux disciplines amorce une carrière d’entraîneur d’haltérophilie.

Après une riche carrière ponctuée par plusieurs succès, cette amoureuse de sport s’essaie à une discipline olympique qui demande une préparation physique énorme et développe par conséquent, la puissance.

A 41 ans, elle défie les normes sociales pour poursuivre son rêve dans la pratique d’un sport dominé par les hommes. Aujourd’hui, Neveen al-Baz est un visage connu et respecté dans ce centre d’entraînement du Caire. Titulaire d’une maîtrise en éducation physique et professeur d’anglais dans une université privée, Neveen al-Baz s’est forgée une relation de confiance avec ses élèves : “Lorsque je leur enseigne les postures et les techniques appropriées, ils acceptent mieux mes conseils et l’information passe mieux. Beaucoup d’entre eux refusent les exercices donnés par d’autres personnes”, déclare-t-elle.

Al-Baz, ou “Nivo” selon l’appellation des élèves, a été forcée par un mal de dos à abandonner la raquette de tennis au profit de la natation. Après avoir collectionné des médailles dans ce domaine, elle développe un intérêt pour la condition physique et l’haltérophilie. “Je suis allée aux États-Unis pendant deux mois pour terminer un cours d’haltérophilie, c’est là-bas que j’ai commencé à soulever des poids”, confie-t-elle.

Dans les cours qu’elle dispense aux amateurs de ce sport figure l’aérobic. Une méthode appliquée par les sportifs pour brûler la graisse et avoir une alimentation saine. “Nivo nous aide à organiser notre mode de vie. Elle nous aide à organiser notre alimentation de sorte que quand la journée se termine, je me sens toujours énergique et actif”, a déclaré un de ses élèves.