Bienvenue sur Africanews

Merci de choisir votre version

Regarder en direct

Infos

news

Burkina / Putsch de septembre 2015 : liberté provisoire pour un journaliste

Burkina / Putsch de septembre 2015 : liberté provisoire pour un journaliste

Burkina Faso

La justice burkinabè a accordé la liberté provisoire à un journaliste, incarcéré dans l’affaire du putsch de septembre 2015.

Adama Ouédraogo, alias Damiss, bénéficie de la liberté provisoire pour raison de santé, accordée par la justice burkinabè. Ce journaliste avait été incarcéré à la mi-décembre 2015 à la Maison d’arrêt et de correction de l’armée (MACA). Il était accusé de collusion avec les auteurs du coup d’Etat raté du 16 septembre 2015.

Adama Ouédraogo n’est pas le seul journaliste à avoir été arrêté dans cette affaire. Le chef du desk politique au quotidien indépendant L’Observateur Paalga avait été interpellé, de même que Caroline Yoda. Cette dernière est journaliste reporter d’images et présentatrice à BF1, une chaîne de télévision privée. Les deux journalistes avaient été auditionnés, puis incarcérés.

De son côté, le gotha des médias n’est pas resté indifférent à l’emprisonnement des deux journalistes. Le 14 janvier dernier, des organisations professionnelles des médias s’inquiétaient quant aux conditions de détention d’Adama Ouédraogo et de Caroline Yoda. Les patrons de médias déclaraient que le premier cité subissait des « complications de santé, car étant victime de crises répétées et fréquentes d’asthme en détention. »

Le 16 septembre 2015 au Burkina Faso, des militaires membres de l’ancien Régiment de sécurité présidentielle (Rsp) avaient réalisé un coup d’Etat, renversant les autorités de transition d’alors. Les putschistes avaient à leur tête le général Gilbert Diendéré, ex-bras droit de l’ancien président burkinabè Blaise Compaoré. Gilbert Diendéré était étroitement épaulé par le général de gendarmerie Djibril Bassolé, ancien ministre burkinabè des Affaires étrangères sous Blaise Compaoré.

Ces deux hommes (les généraux Gilbert Diendéré et Djibril Bassolé) sont actuellement détenus dans une prison militaire de Ouagadougou, la capitale burkinabè.

Ce putsch raté a fait une quinzaine de morts et plus de 200 blessés, notamment des manifestants anti-putsch.

Voir plus