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Angola : le procès des 17 activistes accusés de rébellion rouvre

Angola : le procès des 17 activistes accusés de rébellion rouvre

Angola

Le procès des 17 opposants au président angolais José Eduardo dos Santos arrêtés mi-juin dernier et accusés de rébellion et de tentative de coup d’Etat, devait reprendre ce lundi, après plus d’un mois d’interruption.

17 opposants au président José Eduardo dos Santos arrêtés mi-juin pour “rébellion et tentative de coup d‘État” de retour sur le banc des accusés. Après avoir été brutalement suspendue peu avant Noël, l’an dernier, l’audience devrait reprendre ce lundi à Luanda.

L’affaire, surveillée de près par la presse internationale, a ciblé un groupe de 17 hommes ; dont un célèbre rappeur angolais, des étudiants, des journalistes et des membres de l’armée.

Ces militants avaient été arrêtés et détenus par les forces de sécurité angolaises entre le 20 et le 24 juin 2015 à Luanda, après avoir assisté à la réunion d’un club de lecture, portant sur la politique et les questions de gouvernance. José Eduardo dos Santos, président du Mouvement populaire pour la libération de l’Angola (MPLA), est à la tête du pays depuis 1979.

En 2010, il garantit sa pérennité au sommet de l‘État en introduisant une modification constitutionnelle impliquant que le chef du parti ayant le plus de sièges au Parlement, soit automatiquement désigné président.

Une part non-négligeable de la population dénonce le régime qu’elle juge corrompu et insoucieux de la redistribution de la richesse.

Le président persiste dans la poursuite du procès, malgré de nombreuses critiques de la part de groupes de défense des droits de l’Homme internationaux, qui décrivent ces emprisonnements comme une “parodie de justice” (Amnesty International).

Les opposants – qui ont tous nié les accusations – risquent une peine d’emprisonnement pouvant aller jusqu‘à 12 ans.

En décembre 2015, dans une lettre adressée à Eduardo dos Santos, 14 d’entre eux avaient menacé de faire la grève de la faim en signe de protestation ; ils décriaient une procédure judiciaire inéquitable.

Ils y critiquaient par ailleurs, le refus des autorités d’autoriser des observateurs internationaux.

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