Ouganda
Le virus Zika existe depuis plus longtemps qu’on ne l’imagine.
Le virus Zika se propage aux Etats-Unis, en Amérique latine et aussi en Europe. Mais selon les scientifiques qui se penchent sur la question, c’est en Ouganda que ce virus a pris forme. En d’autres termes, ce pays d’Afrique de l’Est est, à en croire ces scientifiques, le berceau de cette maladie.
Ce virus aurait été identifié pour la première fois en 1947 dans une forêt de l’Ouganda. Cette forêt porte le nom qui a été finalement donné au virus. C’est en 1952 que les premiers cas humains ont été répertoriés en Ouganda, mais aussi en Tanzanie.
D’autres cas ont ensuite été repérés dans des pays comme le Sénégal, l’Ouganda, le Nigeria, la Côte d’Ivoire, le Gabon, la Tanzanie, l’Egypte, la République Centrafricaine, la Sierra Leone, etc. Pour le moment l’on n’a enregistré aucune épidémie.
Un autre type de virus Zika existe en Asie. Les pays touchés par le virus Zika en Asie sont le Cambodge, l’Inde, l’Indonésie, la Malaisie, le Pakistan, les Philippines, Singapour, la Thaïlande et le Viêtnam. Cette forme virale a provoqué en 2007 des épidémies en Micronésie dans le Pacifique, puis en Polynésie française et en Nouvelle-Calédonie en 2013-2014. Désormais, ce sont l’Amérique latine, les Etats-Unis et les Caraïbes qui sont touchés par la propagation de ce virus hautement dangereux.
Les responsables des centres américains de contrôle des maladies et de la prévention ont mis à la disposition des voyageurs de nouveaux conseils. Le but étant de leur permettre autant que possible d‘éviter de contracter ou de propager le virus Zika. Les voyageurs en provenance de régions épidémiques sont particulièrement visés par ces conseils.
Martin Mayanja, entomologiste à l’Institut de recherches sur les virus en Ouganda : « Notre travail est d’augmenter la surveillance, de savoir quelles espèces de moustiques sont dans la nature, savoir quels moustiques sont susceptibles de transmettre le virus, de savoir lesquels piquent les animaux, ou les humains. Nous ne pouvons pas dire que nous sommes en sécurité parce qu’il y a certains facteurs en jeu qui peuvent conduire au transport ou à l’importation de moustiques dans d’autres régions du monde.
Par exemple, il y a le commerce mondial. Avec ce commerce, il existe un risque que les œufs de moustiques soient expédiés d’un pays à l’autre. Ce que nous faisons dans ce pays aujourd’hui (l’Ouganda), c’est de renforcer la surveillance parce que le virus a été isolé ici et il y a une probabilité qu’il existe ici à l‘état sauvage, mais probablement dans des réservoirs qui ne sont pas encore étroitement liés aux populations humaines. »
Pour l’heure, il n’existe pas de traitement spécifique de l’infection à virus Zika. Le traitement proposé vise à réduire les symptômes. Il repose sur l’hydratation, le paracétamol jusqu‘à 4 grammes par jour, si fièvre ou douleurs etc. La vigilance et la destruction des sites susceptibles d’héberger les moustiques sont les attitudes encouragées, entre autres.
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