Rwanda
La police rwandaise a annoncé avoir arrêté plusieurs personnes soupçonnées d‘être liées au groupe djihadiste Etat islamique.
L’Etat islamique serait-il en train de tisser sa toile au Rwanda ? Même s’il est difficile de répondre à la question, l’organisation djihadiste fait parler de plus en plus d’elle dans ce pays d’Afrique centrale. La police rwandaise a annoncé avoir arrêté plusieurs personnes soupçonnées d‘être liées à l’organisation djihadiste. Elle n’a cependant pas révélé l’identité des suspects ni leur nombre exact, mais parmi eux figureraient plusieurs individus qui avaient fui le pays.
Ces arrestations interviennent moins d’une semaine après que les forces de l’ordre ont tué un prédicateur accusé d’encourager les jeunes à rejoindre le groupe terroriste. Muhammad Mugemangango, vice-imam de la mosquée de Kimironko à Kigali, avait été arrêté lundi avant d‘être abattu suite à une tentative de fuite. Selon la police, il aurait tenté de recruter des jeunes pour le compte de l’Etat islamique, qui se bat en Irak et en Syrie.
L’arrestation de Muhammad Mugemangango a conduit au démantèlement du réseau, a déclaré la police lors d’une conférence de presse samedi. Elle révèle également avoir saisi du matériel constitué notamment de livres, de CD et de messages publiés sur les réseaux sociaux.
La mort du vice-imam de Kigali a fait réagir la communauté musulmane du Rwanda. Elle a aussitôt condamné la radicalisation et entamé une campagne de sensibilisation contre l’extrémisme. Des messages sont ainsi délivrés dans toutes les mosquées du pays où les musulmans représentent environ 2,5% de la population.
01:01
Nigéria : réactions mitigées après les menaces d'intervention de Trump
00:57
L'ambassade des USA exhorte les Américains à quitter le Mali
01:19
Maroc : plus de 1 500 manifestants du mouvement Gen Z 212 poursuivis
Aller à la video
Nigéria : l'armée tue plus de 50 combattants de Boko Haram
Aller à la video
Nigeria : au moins 8 morts dans une embuscade contre des policiers
01:04
RDC : un mécanisme de surveillance du cessez-le-feu signé à Doha