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RDC : vers un report de la présidentielle?

République démocratique du Congo

Les révisions des listes électorales en République Démocratique du Congo nécessitent une période d’au moins 13 mois, selon la Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI).

Une estimation qui vient jeter le doute sur la date de la présidentielle en novembre 2016. Selon la CENI, la révision partielle du fichier nécessite 13 mois et 10 jours tandis que la révision totale en exige 16 mois et 1 jour. Il est clair pour les experts de la commission que les élections générales ne pourront se tenir cette année. La présidentielle pourrait dans le meilleur des cas être organisée en avril 2017, ou au pire des cas en juillet de la même année.

Un avis que ne partage pas l’opposition selon laquelle il est encore possible d’organiser la présidentielle au cours de cette année, à condition de démarrer les opérations pré-électorales au plus tard en février. Une position battue en brèche par la majorité présidentielle qui a conditionné le processus électoral à son dialogue : ces élections ne peuvent débuter en février.

L’organisation

Outre les délais jugés courts, la CENI fait état des coûts de cette opération de révision des listes qu’elle juge onéreuse : 1 145 408 680 dollars américains. Près de 41 millions d‘électeurs sont attendus pour les législatives et les municipales, et autour de 18 millions pour la présidentielle. Plusieurs problèmes, notamment de répartition des formulaires et d’acheminement du matériel électoral commencent à se faire présents.

Des experts en politique pensent que seul le maintien de la constitution permettrait à la Commission Nationale d’obtenir un consensus. Dans ce cas, la présidentielle pourra être organisée en juillet 2017, et non en novembre 2016 comme initialement prévue en cas de révision totale. Mais en cas de révision partielle les élections en RDC devront se tenir en avril 2017.

Dans les deux cas, il faudra trouver un nouveau statut au président qui n’aura ni légitimité, ni égalité pour continuer de présider aux destinées du pays. Après 15 ans à la tête du pays, Joseph Kabila arrive au terme cette année (2016), de son deuxième et dernier mandat.

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