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Ouverture du 26ème sommet de l'UA à Addis-Abeba

Ouverture du 26ème sommet de l'UA à Addis-Abeba

Estonie

C’est ce mercredi matin que s’est officiellement ouvert le 26ème sommet de l’Union Africaine à Addis Abeba, en Ethiopie.

Avec notre correspondant Antoine Galindo

Ce sommet débute par une réunion des ministres des affaires étrangères des 54 pays membres de l’Union, du 21 au 31 janvier. Cette réunion ayant pour but la préparation de la réunion des chefs d’Etats samedi et dimanche.
Après une retraite de deux jours dans le Nord de l’Ethiopie, les ministres africains des affaires étrangères sont arrivés au siège de l’Union africaine ce mercredi matin. Pour 2016, le thème sera “Droits de l’Homme, avec un focus particulier sur le droit des femmes.” Mais comme souvent, lors du sommet de janvier, le thème est relégué au second plan. Et les ministres, comme les chefs d’Etats, se concentrent surtout sur les affaires urgentes.

Le principal thème de ce sommet porte sur les nombreux conflits qui minent le contient. Nkosazana Dlamini-Zuma, présidente de la commission de l’Union africaine, en a annoncé les couleurs :

“Nous sommes à 4 ans de l’objectif que nous nous sommes fixés, de faire taire les armes, et mettre fin aux souffrances des femmes, des hommes et des enfants, dans les pays encore minés par les conflits, et dans les régions qui font face à la menace terroriste et aux extrémismes.”

Si madame Zuma s’est bien gardée de nommer le Burundi, c’est pourtant bien de ce conflit qu’il sera question cette semaine avec au cœur des débats, l’envoi ou non d’une force de stabilisation de 5 000 hommes.
La patronne de la Commission de l’UA a ensuite évoqué la très sensible question des régions indépendantistes du continent, notamment celle du Sahara occidental :

“Nous ne devons pas être avars d’efforts, pour assurer que les peuples du Sahara occidental et d’autres territoires, dont le droit à l’autodétermination leur est toujours dénié, soient en mesure de décider de leur futur.”

Pour sa part, Carlos Lopes, le secrétaire exécutif de la Commission Economique pour l’Afrique, est resté dans le même ton. Il a surtout mis un accent sur les causes même des conflits sur le continent :

“D’énormes différences dans la distribution et l’exercice des pouvoirs politique et économique mènent à des conflits violents. Le message est clair : soit l’Afrique prend pour priorité les causes des conflits, et y fait face. Ou bien tout le monde en paiera le prix.”

Un conseil de paix et de sécurité au niveau des chefs d’Etats se tiendra vendredi.
En plus du Burundi, la Somalie et le Soudan du Sud devraient aussi être au programme.

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