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Les droits de l'homme en Afrique subsaharienne en 2015

Les droits de l'homme en Afrique subsaharienne en 2015

Afrique

Human Rights watch a publié son rapport sur la situation des droits de l’homme en Afrique en 2015.

Celui-ci épingle le Burundi, coupable aux yeux de l’organisation de graves violations en matière de droits de l’homme. Principales victimes : les journalistes, les activistes de la société civile et l’opposition. La situation s’est dégradée dans ce pays depuis l’annonce par le président Pierre Nkurunziza de sa candidature contestée pour un troisième mandat.

“Des centaines de personnes ont été tuées dans ces violences, dont de nombreuses personnes entre les mains des forces de sécurité burundaises, d’autres ont été tuées par des groupes armés de l’opposition et d’autres par des assaillants non identifiés. Tous les jours à Human Rights Watch, nous recevons des informations sur des meurtres”, souligne Babatunde Olugboji, directeur des programmes adjoint à Human Rights watch.

Autre pays dans le collimateur de Human Rights Watch, le Soudan du Sud où l’organisation souligne des exactions sur les populations civiles.
La guerre entre les troupes du président Salva Kiir et celles de son ancien vice-président, Riek Machar sont à l’origine de ces violations des droits de l’homme.

Au Nigeria, le rapport de l’organisation dénonce notamment l’impunité grandissante.

“Nous sommes préoccupés par le gouvernement nigérian qui ne respecte pas les décisions de justice qui ordonnent la libération sous caution de personnes poursuivies. Plus récemment, nous sommes inquiets que les promesses d’enquête sur des allégations de violations des droits de l’Homme par les forces de sécurité, y compris des assassinats, des actes de torture, des disparitions forcées, n’ont pas été tenues”, a déclaré Babatunde Olugboji.

De manière générale, répression et pression politique étaient au cœur des atteintes aux droits de l’homme en Afrique subsaharienne l’année dernière, selon Human Rights Watch.