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La police sénégalaise interpelle 900 personnes dans le cadre de la lutte anti-terroriste

La police sénégalaise interpelle 900 personnes dans le cadre de la lutte anti-terroriste

Sénégal

La police sénégalaise a annoncé lundi avoir interpellé pendant le week-end plus de 900 personnes, en grande partie pour vérification d’identité.

D’après les autorités sénégalaises, c’est dans le cadre de la prévention de “la menace terroriste”, suite à la multiplication des attentats en Afrique de l’Ouest. Ces interpellations ont eu lieu dans les régions de Dakar et de Thiès (ouest) vendredi, samedi et dimanche. Dans un communiqué, la police a précisé qu’elles intervenaient “dans un contexte spécial de prévention et de riposte à la menace terroriste”.

Selon la police, ces sorties ont été motivées en grande majorité par des infractions ordinaires telles que l’usage d’une fausse identité ou encore l’ivresse publique. Elles ont notamment permis de saisir des véhicules, des motos et de la drogue. Par ailleurs, le directeur général de la police sénégalaise, Oumar Mal, a appelé ses hommes “à plus de vigilance et à travailler en collaboration avec les populations sans lesquelles aucune mesure de sécurité ne serait efficiente”.

Les régions de Dakar et de Thiès abritent beaucoup d‘établissements hôteliers et des stations balnéaires fréquentés par de nombreux expatriés occidentaux. Le ministre sénégalais de l’Intérieur Abdoulaye Daouda Diallo a affirmé le 21 janvier devant l’Assemblée nationale avoir instruit les gérants des principaux complexes hôteliers, de sécuriser leurs établissements, sous peine de fermeture. Il a également annoncé la mise en place d’une “cellule de lutte anti-terroriste coordonnée par son ministère”.

Le Sénégal, réputé pratiquer un islam tolérant, est encore épargné par les attentats djihadistes. Le pays a envoyé des troupes dans le nord du Mali dans le cadre de la Mission de l’ONU (Minusma), où plusieurs de ses soldats ont été tués ou blessés par des attaques djihadistes.

Ces mesures surviennent au lendemain de l’attentat djihadiste du 15 janvier à Ouagadougou au Burkina Faso, qui a fait une trentaine de morts majoritairement étrangers. Le 20 novembre 2015, une autre attaque djihadiste contre un grand hôtel de Bamako, la capitale du Mali voisin avait fait 20 morts, dont au moins 14 étrangers.

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