Haïti
Le climat politique reste tendu en Haïti, deux jours après le report du second tour de la présidentielle censé donner un successeur à Michel Martelly.
Le Premier ministre Evans Paul s’est montré rassurant et transparent pour calmer les ardeurs des manifestants. En effet, suite à ce nouveau report du scrutin, les protestations n’ont pas faibli dans la capitale. Le spectre d’une remontée de la violence plane sur le pays et le départ du président Michel Martelly est désigné comme solution à cette crise électorale. Face à cette situation qui pourrait compromettre la tenue du second tour, le Premier ministre a assuré dans une interview que ce scrutin se tiendra après le départ du président Michel Martelly prévu le 7 février prochain.
Selon lui, il faut un compromis pour éviter au pays de retomber dans le chaos. Quant au départ effectif du président, il affirme que les intentions de Michel Martelly n’ont jamais été nourries par une envie de s‘éterniser au pouvoir. En clair, Michel Martelly va quitter son poste sans une passation de charges comme le prévoit la Constitution. Le second tour de la présidentielle se tiendra, si l’on s’en tient aux propos du Premier miinstre. Mais une énigme demeure. Est-ce que le départ du pouvoir sans la tenue d‘élection n’alimentera-t-il pas une crise interne dans le pays ?
Le Conseil électoral provisoire avait annoncé vendredi dernier le report de ce second tour sine die pour des raions d’insécurité. Si ce second tour se tient comme prévu, il départagerait Jovenel Moïse de Jude Célestin. Arrivé en tête des suffrages, le candidat du parti au pouvoir, Jovenel Moïse est contesté par une frange de l’opposition qui voit en lui une suite du pouvoir Martelly.
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