Tunisie
Trois milliers de policiers tunisiens ont marché lundi en direction du palais de Carthage dans la banlieue de Tunis. Ils revendiquent des augmentations de salaire.
« Nos comptes sont au rouge » ou encore « je défends ma patrie, mais aussi mes droits », tels sont les slogans que scandaient les manifestants le long de leur parcours.
Le coût des augmentations demandées est d’environ un milliard de dinars, soient 450 millions d’euros. Raison évoquée pour justifier cette demande ? La hausse du coût de la vie ces dernières années dans le pays.
Ces revendications semblent être aussi liées au rôle que joue la police ces derniers temps dans la lutte contre le terrorisme en Tunisie. « Nous cherchons à améliorer notre situation, comme les autres secteurs, notamment parce que nous sommes en première ligne pour défendre le pays », affirme Chokri Hamada, porte-parole d’un syndicat de la police.
« On n’a aucune confiance dans le gouvernement, après toutes les promesses qu’il a faites », déclare Chokri Hamada. Les syndicats de la police ne croient plus aux promesses formulées par l’exécutif. Cette manifestation intervient après la vague de contestations souvent violentes contre le chômage que la Tunisie a vécue la semaine dernière.
Si le pays a réussi sa transition politique, il peine cependant à percer sur le plan économique. Le taux de chômage par exemple est passé de 10 avant la révolution à 13,3 % en 2015.
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