Burundi
Les ambassadeurs du conseil de sécurité de l’ONU ont rencontré vendredi le président burundais Pierre Nkurunziza.
Pendant les deux heures qu’a duré l’entretien, les 15 diplomates n’ont pas réussi à faire fléchir Nkurunziza sur le déploiement de la force de stabilisation de l’Union africaine et la reprise des discussions avec l’opposition.
Le Conseil de paix et de sécurité de l’Union africaine a décidé le 18 décembre, de l’envoi d’une mission africaine de prévention et de protection au Burundi (Maprobu). Une mission de 5.000 soldats, qui tenterait d’enrayer la crise, mais Nkurunziza a prévenu qu’elle serait considérée comme une “force d’invasion et d’occupation” et combattue comme telle.
Il a de nouveau accusé le Rwanda voisin de soutenir des groupes d’opposition armés, ce que Kigali dément. Pierre Nkurunziza a réfuté le fait que la violence puisse déboucher sur des massacres ethniques.
“Je vous garantis qu’il n’y aura plus de génocide au Burundi”, a-t-il assuré, en promettant que “le pays est en sécurité à 99%”.
Alors que le pouvoir burundais persiste à affirmer que la “paix règne” au Burundi, les Forces républicaines du Burundi (Forebu) ont revendiqué une série d’attaques contre la police jeudi soir à travers la capitale.
Le pays est plongé dans une grave crise depuis l’annonce fin avril de la candidature du président Nkurunziza à un troisième mandat controversé. Selon l’ONU, les violences actuelles ont déjà fait plus de 400 morts et contraint à l’exil plus de 200.000 personnes.
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