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Un jihadiste mauritanien évadé arrêté en Guinée

Un jihadiste mauritanien évadé arrêté en Guinée

Guinée

Un jihadiste mauritanien, condamné à mort en 2011 et évadé de Nouakchott depuis le 31 décembre, a été arrêté mardi soir en Guinée après avoir franchi la frontière en provenance de Guinée-Bissau, a-t-on appris mercredi de sources de sécurité.

“La cavale de Saleck Ould Cheikh aura duré trois semaines et de Mauritanie, il est entré au Sénégal puis en Guinée-Bissau”, a indiqué une source policière mauritanienne de haut rang, situant dans un premier temps l’arrestation dans ce pays, à la frontière avec la Guinée. Une information contredite par des sources de sécurité guinéennes et bissau-guinéennes selon lesquelles le fugitif a en fait été capturé en Guinée, près de la frontière entre les deux pays.

“Son extradition interviendra sous peu”, a-t-on assuré de source policière mauritanienne. La Mauritanie a lancé le 7 janvier un avis de recherche contre Saleck Ould Cheikh, condamné à mort en 2011 pour “action terroriste”, après une opération à la voiture piégée menée par Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi). La cible n‘était autre que le président Mohamed Ould Abdel Aziz.
L‘épouse et la sœur de Saleck Ould Cheikh, qui lui rendaient souvent visite en prison, ont été arrêtées le 4 janvier à Nouakchott. Cette arrestation s’est faite dans le cadre de l’enquête qui vise à déterminer les responsabilités et les conditions de son évasion.

La capture du suspect s’est produite mardi soir à une quinzaine de kilomètres de la ville de Boké en Guinée, d’après le responsable de la sécurité d’une localité frontalière bissau-guinéenne.
Un responsable syndical des transports routiers à Boké, Issiagha Kéita, a affirmé avoir été alerté par un appel téléphonique sur les déplacements de personnes suspectes. “J’ai pu joindre l’un des pilotes de ces motos, auquel j’ai conseillé d’aller directement au poste de contrôle et de livrer les passagers aux gendarmes, ce qui a été fait”, a-t-il ajouté.

Transférées à Boké, ces dernières ont été interrogées à la brigade départementale de la gendarmerie. “Elles parlent plutôt l’arabe et difficilement le français, ce qui a rendu un peu compliqué leur interrogatoire”, a-t-on dit de même source.

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