Nigéria
Face à ses juges mercredi, le leader indépendantiste biafrais Nnamdi Kanu n’a pas reconnu les accusations portées contre lui.
Arrêté en octobre 2015, il est accusé de trahison, d’appel à la secession de certains Etats du Sud du Nigeria et notamment à la création d’une « République du Biafra indépendant ».
Parmi les autres chefs d’accusation qui pèsent sur lui figurent aussi la détention d’armes à feu et la dissimulation d’un émetteur radio.
Au terme de son audition, Nnamdi Kanu a été renvoyé en détention provisoire, en attendant l’examen de sa demande de libération sous caution prévue le 25 janvier.
Depuis son incarcération, ses partisans ont organisé des manifestations à travers le pays pour réclamer sa libération, sans succès. Selon l’IPOB, (Peuple Indigène du Biafra), mouvement interdit mais dirigé par Nnamdi Kanu, cinq personnes ont été tuées le 17 décembre par les forces de l’ordre au sud du pays. Ces personnes célébraient l’annonce de la remise en liberté du leader sécessionniste.
Libération pourtant annoncée à l‘époque par la haute cour fédérale d’Abuja.
Les velléités de la sécession du Biafra, 7 ans après la proclamation de l’indépendance du Nigeria, s‘étaient soldées par une guerre civile entre 1967 et 1970. Le conflit avait provoqué la mort d’environ un million de personnes.
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