Tunisie
Des prières pour invoquer la pluie, l’appel du ministre tunisien des Affaires religieuses a été suivi vendredi par des centaines de tunisiens inquiets du déficit pluviométrique qui menace les prochaines récoltes.
La Tunisie fait face à un grand déficit pluviométrique qui menace les prochaines récoltes. Selon des statistiques officielles, sur 1,5 million d’hectares, seules 3% des surfaces céréalières sont à ce jour irriguées. Dans un pays où l’agriculture représente plus de 10% du produit intérieur brut (PIB), une telle situation inquiète forcément.
Pour faire face, les Tunisiens n’ont qu’une seule solution : prier. C’est ainsi que vendredi, sur l’initiative du ministre des Affaires religieuses Mohamed Khalil, des centaines de fidèles se sont retrouvés dans des sites aménagés pour l’occasion pour invoquer la pluie. Une vingtaine de sites sur l’ensemble du territoire étaient concernés par cet appel lancé vendredi. « Nous avons fait cette prière, car, comme tout le monde le sait, la pluviométrie est faible depuis quelques mois (…) et à chaque fois que la pluie tarde, les musulmans coulent », a déclaré le ministre à l’issue de sa prière dans une municipalité à Tunis, la capitale.
Comme si le ciel n’attendait que ça, de premières pluies significatives ont fait leur apparition dès samedi en Tunisie, accompagnées de chutes de neige dans certaines localités du pays.
Mais le bilan pluviométrique depuis septembre reste largement déficitaire (-20% en moyenne), et les trois prochains mois seront cruciaux, en particulier pour les cultures céréalières (blés, orge).
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