Sierra Leone
Le ministère de la Santé et le bureau de la sécurité nationale sierra-léonais ont annoncé, dimanche 17 janvier, dans un communiqué commun que cent neuf personnes susceptibles d’avoir été en contact avec le nouveau cas d’Ebola en Sierra Leone, dont vingt-huit présentant un fort risque de contamination, avaient été placées en quarantaine.
La mort de Mariatu Jalloh, une étudiante de 22 ans, est venue rappeler que le virus n’avait pas totalement disparu de l’Afrique de l’Ouest, alors que l’Organisation mondiale de la Santé avait annoncé jeudi qu’il n’existait plus aucun cas connu.
“Le gouvernement est actuellement sur le terrain, avec l’appui d’une équipe de différentes institutions internationales et au niveau national, pour tenter de déterminer l’origine de l’infection et les chaînes de transmission du virus”, a dit Ismael Tarawally, un responsable du Bureau de la Sécurité nationale (ONS). “Les investigations se poursuivent dans les quatre districts” du nord du pays où, selon les informations recueillies, “la victime a voyagé” avant sa mort, a-t-il ajouté.
L’épidémie qui a fait plus de 11.000 morts, a débuté dans les forêts de l’est de la Guinée en décembre 2013, avant de s’étendre à la Sierra Leone et au Liberia. Elle a connu un pic en octobre 2014. Des cas ont été recensés dans sept autres pays, dont le Nigeria, les Etats-Unis et l’Espagne, mais la plupart des morts ont été enregistrées dans les trois pays ouest-africains.
La Sierra Leone était sortie de l‘épidémie le 7 novembre 2015, puis la Guinée le 29 décembre 2015. L‘épidémie d’Ebola en Afrique de l’Ouest est la plus grave depuis l’identification de ce virus en Afrique centrale en 1976.
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