Zimbabwe
La justice a estimé qu’une partie des accusations de la Première dame était inconstitutionnelle.
Grace Mugabe commence l’année par une défaite devant une cour de justice d’Harare. La Première dame avait porté plainte contre Justice Mayor Gokwe-Nembudziya, un député du parti au pouvoir pour insultes contre sa personne et atteinte à l’ordre public. Les juges estiment que la requête de la demanderesse au sujet des faits supposés d’insultes est inconstitutionnelle.
Mais la bataille judiciaire entre madame Mugabe et le député de 35 ans est pourtant loin d‘être terminée. Les deux camarades de la ZANU-PF ont de nouveau rendez-vous chez le juge le 1er février prochain. Malgré les insistances de ses avocats pour que les deux procédures soient jointes, le jeune leader devra répondre d’accusations d’atteinte à l’ordre public dans le cadre d’un autre procès.
Pour l’instant cependant, Justice Mayor Gokwe-Nembudziya comparaît libre après s‘être acquitté d’une caution de 800 dollars.
Même si les juges ont rejeté sa plainte pour insultes, la Première dame reste très influente au Zimbabwe. Ses adversaires la soupçonnent de nourrir des ambitions présidentielles à l’ombre de son mari Robert Mugabe. Des suppositions qu’elle rejette depuis de nombreuses années.
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