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Soudan du Sud : des généraux de la police limogés

Sud-Soudan

Le président du Soudan du Sud a limogé plusieurs généraux de la police dont le numéro un ainsi que son adjoint.

Ce limogeage intervient dans le cadre de l’accord signé entre le gouvernement et la rébellion menée par Riek Machar. C‘était le 25 août 2015. Conformément à cet accord, le ministère de l’Intérieur revient à la rébellion qui hérite aussi des portefeuilles du Pétrole et des Affaires humanitaires.

Au total, les rebelles ont eu droit à 10 ministères. Le pouvoir de son côté disposera de 16 postes parmi lesquels, les Finances, la Défense et la Sécurité nationale.
Les anciens détenus politiques participeront aussi au gouvernement d’union nationale. Ont été mis à leur disposition, les portefeuilles des Affaires étrangères et des Transports.
Deux postes dont celui de l’Agriculture ont été confiés à l’opposition.

Le 7 janvier, le président Salva Kiir a entériné la formation de ce gouvernement de transition.
« La chose la plus importante est que le président de la République a signé un accord au nom du peuple. Donc nous mettons en place cet accord. Je pense que le partage des ministères apportera paix, stabilité et réconciliation au peuple du Soudan du Sud.», a déclaré Barnaba Marial Benjamin, ministre des Affaires étrangères du Soudan du Sud.

Du côté de la rébellion, on semble afficher un sentiment mi-figue, mi-raisin. « Je peux seulement vous dire que nous avons accepté. Nous ne sommes pas vraiment satisfaits, mais nous l’avons accepté. Nous aurions voulu d’importants ministères qui auraient besoin d‘être reformés et auraient pu l‘être par nos représentants. Mais comme c’est le partage du pouvoir, nous savions que nous n’aurions pas ces ministères. », a souligné James Gatdet Dak, le porte-parole de Riek Machar.

Cette initiative vise à mettre fin au conflit qui sévit depuis 2013 dans le plus jeune pays d’Afrique.

Riek Machar est entré en rébellion en 2013 contre le pouvoir du président Salva Kiir, après avoir été éjecté de son poste de vice-président pour cause d’un coup d’Etat présumé.

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