La directrice générale du FMI au Cameroun

En provenance du Nigeria, la directrice générale du FMI est arrivée au Cameroun à l’invitation du président Paul Biya. Enjeux d’une visite officielle.

Les six pays membres de la BEAC producteurs et exportateurs de pétrole font face pour la plupart d’entre eux à l’insécurité du fait des attaques répétées de la secte islamiste Boko Haram.

C’est dans ce contexte que la croissance va décroissante depuis 2015 au niveau sous-régional. Les prévisions de croissance de la BEAC étaient de 4,2 % au mois de mars 2015. Un taux révisé à 2,8, 2,5 puis à 2,4 %.
Une conjoncture défavorable qui n’aura pas empêché le Cameroun de continuer sa production de pétrole et d’accroître son investissement public. Le pays aura réussi le challenge d’atteindre un taux de croissance économique d’environ 6 % au cours des deux dernières années.

N‘étant plus sous programme avec le FMI, le Cameroun reste cependant dans le besoin d’un réel coup de pouce. Une expertise de l’institution financière pour améliorer le climat des affaires et relancer véritablement le secteur privé.
On s’attend également à des lignes directrices de la part du FMI pour la conduite de nouvelles réformes en vue d’une intégration régionale plus poussée. Mais aussi à une diversification des sources de croissance des recettes gouvernementales des pays dépendant essentiellement des différentes exportations de matières premières.

Les trois jours de visite de la patronne de l’institution de Bretton Woods sont articulés autour d’une audience avec le président camerounais, puis d’une visite à l’Immeuble Etoile, enfn, une ultime réunion au ministère des Finances.