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Au moins 15 morts dans des affrontements ethniques en RDC

Au moins 15 morts dans des affrontements ethniques en RDC

République démocratique du Congo

Au moins 15 morts et 9 blessés dans un massacre ethnique jeudi dans l’est de la République Démocratique du Congo.

Le drame s’est produit à Miriki, dans le Nord-Kivu, à environ 110 km au nord de Goma. Les Forces armées de la RDC (FARDC), les autorités territoriales, le chef coutumier de la communauté Nande, et la Mission de l’Onu en RDC accusent des rebelles hutus rwandais des Forces démocratiques de libération du Rwanda (FDLR) d’en être responsables.

“Toutes les victimes sont Nande”, a déclaré Georges Katsongo, président de l’ONG “Société civile” de Lubero. Le chef de la localité de Miriki, Gervain Paluku Murandia, a affirmé avoir perdu ses “2 femmes et sa fille aînée” dans l’attaque. “Les assaillants ont tué à la machette. Tout ceci s’est passé en présence des FARDC et de la Monusco, qui sont dans ce village, et il n’y a eu aucune intervention”, a dénoncé pour sa part Paluku Murandia, le chef coutumier du groupement de Mulinde, localité dépendant du chef-lieu Miriki.

Charles Bambara, directeur de l’information publique de la Monusco dément la présence permanente de soldats onusiens à Miriki. “La Monusco n‘était pas sur place au moment de l’attaque”, affirme-t-il. Il ajoute que des Casques Bleus ont été envoyés en renfort suite à ces incidents “pour rassurer la population”.

Selon plusieurs témoins, les chefs Nande du sud du territoire de Lubero, où se trouve Miriki, s’opposent depuis plusieurs mois au retour de déplacés hutu congolais. Ils accusent ceux-ci de vouloir “conquérir l’espace Nande”.

L’armée et la Monusco déployées depuis 1999 et fortes de près de 20.000 Casques Bleus, sont régulièrement accusées de ne pas assurer une protection efficace des civils. En juin 2014, la Mission onusienne avait présenté publiquement ses excuses et reconnu une part de responsabilité dans le massacre de 32 personnes appartenant à la même ethnie à Mutarule, au Sud-Kivu.

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