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Une dizaine de candidats pour la présidentielle au Niger

Une dizaine de candidats pour la présidentielle au Niger

Niger

Les postulants à la prochaine présidentielle au Niger sont connus.

Une dizaine de candidats à l‘élection présidentielle du 21 février au Niger ont déposé leur dossier de candidature à la date limite de dépôt fixée au 2 janvier. La presse locale évoque jusqu‘à 16 candidatures enregistrées. Parmi les aspirants au mandat présidentiel, des noms bien connus. Le président sortant Mahamadou Issoufou, élu en 2011, le chef de file de l’opposition Seïni Oumarou, l’ancien président Mahamane Ousmane et l’ex-président du Parlement Hama Amadou. Plusieurs autres personnalités, dont l’ancien ministre du Plan Amadou Boubacar Cissé, l’ex-Premier ministre Cheiffou Amadou et Abdou Labo, ex-ministre de l’Agriculture, ont également déposé leur candidature. Les dossiers sont d’abord réceptionnés par le ministère de l’Intérieur qui doit les transmettre à la Cour constitutionnelle pour validation, avant le scrutin du 21 février. Mahamadou Issoufou, Seïni Oumarou, Hama Amadou et Mahamane Ousmane dominent la vie politique du pays depuis des années. Ils avaient déjà constitué le quarté du premier tour du scrutin en 2011.

#Niger : fichier électoral audité par l'#OIF, l'#opposition satisfaite https://t.co/cllkzxO9Qe OIFfrancophonie #Elections

— OSIWA (OSIWA1) 26 Décembre 2015

Deux des candidats déclarés, Hama Amadou et Abdou Labo, sont impliqués dans une affaire présumée de trafic de bébés avec le Nigeria.
Le premier, opposant au président Issoufou, est écroué depuis le 14 novembre dans une prison au nord de Niamey. La justice nigérienne doit se prononcer le 11 janvier sur une nouvelle demande de liberté provisoire le concernant. Le second avait été incarcéré en août 2014 dans le cadre de cette affaire, avant d‘être remis en liberté provisoire.
Hama Amadou a toujours dénoncé un “dossier politique” visant à “l‘écarter de la présidentielle”. Le gouvernement de Niamey par contre, parle d’un “dossier de droit commun”.

Réclamé par l’opposition, “le contrôle” du fichier électoral du pays doit être achevé cette semaine par l’Organisation internationale de la francophonie (OIF).

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