Rwanda
A la suite du génocide rwandais, le Tribunal pénal International d’Arusha en Tanzanie a contribué à lutter contre les crimes contre l’humanité.
En 20 ans d’existence, la juridiction a délivré 45 mandats d’arrêt en rapport avec les crimes contre l’humanité.
Parmi les personnes poursuivies, des militaires,fonctionnaires, politiciens, hommes d’affaires, religieux, miliciens et dirigeants de médias influents.
Le conflit qui a mis 100 jours fut caractérisé par une violence inouïe qui a touché le pays tout entier.
Le tribunal a été le premier à introduire le viol dans la législation internationale, comme instrument du génocide.
Il fut aussi le premier à criminaliser les actions des journalistes encourageant le génocide.
Le Conseil de sécurité des Nations unies a salué “ la contribution substantielle du TPIR au processus de réconciliation nationale et au rétablissement de la paix et de la sécurité, à la lutte contre l’impunité, au développement de la justice internationale et la lutte contre le génocide “.
En 5800 jours de délibération, les 45 juges du TPIR ont recueilli 3000 témoignages pour inculper 93 personnes.
La majorité des personnes condamnées en rapport avec le génocide l’ont été dans les tribunaux communautaires rwandais, les “gacaca” .
01:59
RDC : des déplacés par le M23 passent leurs examens malgré la guerre
01:00
Expulsions vers le Rwanda : un premier groupe de migrants identifié
01:20
Expulsions au Rwanda : Rishi Sunak vante l'effet dissuasif du projet
01:02
Arrêt sur images du 26 avril 2024
01:47
Expulsions au Rwanda : à Lampedusa, Cleverly défend le plan britannique
Aller à la video
Expulsions au Rwanda : genèse d'un projet de loi controversé