République Centrafricaine
Après plusieurs reports dus aux problèmes logistiques et organisationnels, la présidentielle et les legislatives couplées en République centrafricaine étaient prévues pour le 27 décembre. En définitive, c’est la date du 30 décembre qui a finalement été retenue.
Des 30 candidats en course pour cette présidentielle sensée ramener la paix, trois sortent du lot.
Il s’agit des anciens premiers ministres Anicet Georges Doleguele et Martin Ziguele et de Karim Meckassoua, plusieurs fois ministre sous François Bozizé.
Peu avant le scrutin, Ziguélé a eu le soutien des miliciens anti-balaka reunis au sein du Parti Centrafricain pour l’Unité et le Développement.
«Il y a eu quelques manquements lors de ce double scrutin comme l’absence de bulletins de vote pour les législatives dans certains bureaux de vote tout comme l’absence des représentants des candidats» d’après un communiqué de l’Autorité Nationale des Elections. L‘élection des députés devrait reprendre dans certaines localités où les bulletins de vote ne sont pas arrivés. La date n’a pas encore été arrêtée.
En 2013, une coalition de rebelles en majorité musulmans désignés Seleka, s’est emparé du pouvoir, commettant des exaction sur les populations chrétiennes. Ce qui a provoqué la réaction des rebelles majoritairement chrétiens : les anti-balaka. Depuis lors, c’est un cycle de violence inter-communautaires qui embrase le pays.
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