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Mali : l'état d'urgence prorogé jusqu'au 31 mars 2016

Mali : l'état d'urgence prorogé jusqu'au 31 mars 2016

Mali

La décision a été prise après que les députés ont donné un avis positif à la proposition du gouvernement ce 30 décembre.

Bamako se donne plus de temps pour mettre en place un dispositif de sécurité stable dans la lutte contre le terrorisme. Le gouvernement et le Parlement sont tombés d’accord sur la nécessité de continuer à surveiller étroitement le territoire après les attaques du Radisson Blu le 20 novembre. La mesure va s‘étendre sur les trois premiers mois de l’année 2016. Il s’agit de la troisième prorogation de l‘état d’urgence dans le pays.

Les autorités l’avaient proclamé la première fois le soir des attentats pour dix jours. La mesure a été reconduite le 22 décembre. Pour cette troisième imposition, un responsable malien contacté par l’AFP explique sous anonymat que si le dispositif a été imposé une nouvelle fois bien avant la fin de l‘état d’urgence en cours, « c’est pour prendre les devants et éviter toute surprise désagréable ».

Les questions de sécurité semblent faire consensus dans l’ensemble de la classe politique malienne. Le projet de reconduction et d’extension de l‘état d’urgence à trois mois a été voté à l’unanimité par les députés tous bords politiques confondus. Les responsables de l’opposition parlementaire ont toutefois demandé « plus de rigueur » au gouvernement. L’objectif disent-ils est d‘éviter la « banalisation de cette mesure » qui doit logiquement rester exceptionnelle.

Au-delà de l’attaque de l’hôtel Radisson Blu revendiquée par le groupe Al-Mourabitoune de l’algérien Mokhtar Belmockhtar d’une part et le Front de libération du Macina d’autre part, le Mali est toujours un terrain d’exercice pour les mouvements extrémistes dans le Sahel. La journée du 25 décembre a été ensanglantée dans la région de Kidal où 15 personnes ont été tuées. L’attaque a été perpétrée par Ansar Dine en représailles à la décision des séparatistes Touaregs de signer un accord de paix avec le gouvernement central de Bamako en juin 2015.

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