Ouganda
L’objectif est de prévenir la drépanocytose et de limiter des décès évitables.
Les quatre étudiantes de l’université de Makerere (Bonita Nanziri, Rachel Aitaru, Rebecca Arono et Beatrice Nasike) ont été inspirées par un évènement triste. La mort de Johnathan, leur ami alors qu’il était en dernière année de formation à la faculté de médecine.
Après de nombreuses recherches, elle ont mis au point leur start-up ( AfriGal) avant et plus tard le mDex.
Il s’agit d’un appareil bon marché qui diagnostique la drépanocytose ; cette maladie du sang caractérisée par la déformation des globules rouges qui prennent la forme d’une faucille.
Outre des douleurs atroces lors des crises, la drépanocytose peut aussi provoquer des maladies cardio-vasculaires très graves.
Cette maladie héréditaire qui touche surtout des sujets de race noire, n’a pas de traitement.
En créant mDex, les quatre étudiantes veulent mettre l’accent sur la prévention. L’objectif est de distribuer l’appareil dans le maximum d’hôpitaux du pays.
Comme dans de nombreux pays africains, la drépanocytose est un réel problème de santé en Ouganda.
D’après l’Association ougandaise de drépanocytaires, sur 300.000 naissances d’enfants malades, 80% meurent avant l‘âge de 5 ans.
Pour le moment, le mDex subit les derniers tests de fiabilité dans l’espoir d‘être opérationnel en 2016.
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