Cameroun
Avec la loi de finances 2016, les opérateurs de téléphonie mobile et fournisseurs d’accès internet au Cameroun verseront 2% de leurs chiffres d’affaires sur leurs services à l’Etat.
Selon la loi de finances 2016, les opérateurs de téléphonie mobile ainsi que les fournisseurs d’accès internet, vont verser à l’Etat 2% de leurs chiffres d’affaires sur les appels et services internet.
Le gouvernement camerounais qui entend s’aligner sur une directive de la CEMAC ( Communauté Economique et Monnetaire de l’Afrique Centrale ) souhaite également profiter du boom de la téléphonie mobile pour accroître ses recettes fiscales.
Tirer profit du taux de pénétration du mobile
Le taux de pénétration du mobile au Cameroun est passé de 9,8% en 2004 à 71% en 2014, selon l’ART, l’Agence de Régulation des Télécommunications. Ce qui représente environ 18 millions d’abonnés, sur près de 22 millions d’habitants.
Depuis l’introduction d’internet mobile et des clés 3G au Cameroun, le taux de pénétration d’internet a sensiblement augmenté. Selon un rapport de l’Alliance For Affordable Internet ( A4AI ) publié en 2014, il est de 25,6%. Encore loin des pays comme le Rwanda avec 51,6%, ou encore le Nigéria avec 51,2%.
Des taxes de plus en plus courantes en Afrique
Sur la période 2010–2014, les trois opérateurs de téléphonie mobile présents au Cameroun ont payé 617 milliards fcfa d’impôts et taxes. Un montant qui connaîtra une hausse sensible, avec la nouvelle loi de finances.
Des taxations similaires sur les communications existent déjà dans le système fiscal de certains pays africains. C’est le cas de la Cote d’Ivoire, du Kenya, du Sénégal et du Ghana.
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