avec agences
Etats-Unis
Une décision judiciaire américaine a contraint le géant bancaire français BNP Paribas à répondre devant les tribunaux pour une accusation de complicité présumée dans le génocide perpétré par le gouvernement soudanais entre 1997 et 2011.
Le juge américain Alvin Hellerstein a estimé qu'il existait "trop de faits" liant BNP Paribas aux violations des droits de l'homme au Soudan. La banque est accusée d'avoir fourni des services bancaires violant les sanctions américaines en vigueur à cette époque.
Cette poursuite a été engagée par des résidents américains ayant fui les régions du Sud-Soudan, du Darfour et des montagnes du Nuba. Ils réclament des dommages-intérêts non spécifiés dans le cadre d'une action collective.
Notons qu'en 2014, BNP Paribas a plaidé coupable et versé une amende de 8,9 milliards de dollars pour avoir violé les sanctions américaines en transférant des fonds pour le compte d'entités soudanaises, iraniennes et cubaines.
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